Alors que le milliardaire et patron de SpaceX n’a pas claironné son idée d’armes nucléaires depuis longtemps, il s’accroche à son autre vision. D’ici 2050, il veut amener un million de colons sur Mars, afin qu’une base martienne devienne une colonie et finalement une ville martienne florissante.
Une catastrophe inévitable
La biologiste Kelly Weinersmith est une critique populaire de ces plans. En 2023, elle a publié avec son mari Zach le livre « A City on Mars : Can We Settle Space, Should We Settle Space, and Have We Really Thought This Through ? ». Dans ce livre, les deux auteurs concluent que Mars est un choix terrible pour une cité. Ils prédisent même une catastrophe humanitaire aux proportions épiques.
Elon Musk’s @elonmusk Vision: Terminus, the First City
On Mars
Elon Musk, through SpaceX, envisions Terminus, a self-sustaining city on Mars, as a crucial step for humanity’s future. His motivation stems from two key goals: ensuring humanity’s long-term survival and expanding… pic.twitter.com/oJWSQTrqHp— Rayne (@SorryJokeRayne) October 17, 2024
Récemment, ils en ont parlé dans une interview accordée à CNN . « Plus nous avancions dans notre recherche de quatre ans, plus nous nous rendions compte que d’accord, il y a beaucoup de défis qui doivent d’abord être résolus. Si la colonisation de Mars commence trop tôt, cela se terminera par une catastrophe éthique », explique Kelly.
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« Il n’y a aucune chance qu’une catastrophe ne se produise pas si vous avez un million de personnes sur Mars. Soit il s’avère qu’on ne peut pas y avoir de bébés, soit les mères et les bébés meurent ou ont un cancer. Si l’on veut qu’une colonie sur Mars puisse fonctionner de manière autonome, il faut pour cela un travail lent qui s’étendra sur plusieurs générations », explique Kelly.
Oui à de brèves visites sur Mars, non à des bébés martiens
Pour de brefs séjours, Mars pourrait toutefois être un endroit formidable pour la recherche : « Nous verrons peut-être des hommes aller sur Mars, l’explorer et revenir ensuite. Mais je ne pense pas que nous verrons un bébé martien de notre vivant ».
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Parmi les plus grands facteurs problématiques, elle cite le niveau élevé de rayons cosmiques, auxquels on est exposé sur Mars. La gravité, qui ne correspond qu’à 38 pour cent de celle de la Terre, pourrait également poser des difficultés. « Nous avons été surpris par le nombre de problèmes auxquels nous sommes confrontés lorsqu’il s’agit de coloniser Mars », déclare Kelly : “Nous avons très peu de données qui nous permettent de calculer comment les adultes se sentiront sur Mars – et encore moins comment les bébés se sentiront”.



