Les constructeurs automobiles viennent de prendre une décision inattendue, poussant la transition écologique bien plus loin qu’on ne l’imaginait. Les véhicules électriques viennent d’être relégués aux oubliettes par un moteur à hydrogène qui bat tous les records. Le plus beau ? Il a résolu l’éternel problème des voitures zéro émission et va désormais relancer les ventes, mais pas avec celles que vous connaissiez jusqu’à présent.
Une marque légendaire oublie les VE : un meilleur carburant a été trouvé
Si BMW se concentre désormais sur l’hydrogène plutôt que sur les véhicules électriques à batterie, l’entreprise allemande n’en reste pas moins à la pointe de la technologie. Leader dans le domaine des technologies vertes, le constructeur allemand a dévoilé un projet de fabrication d’exemplaires limités de l’iX5 Hydrogen, c’est-à-dire le SUV à pile à hydrogène.
À terme, l’iX5 Hydrogen sera compatible avec la même plateforme que l’iX5 tout électrique. Néanmoins, le prototype de voiture à hydrogène de BMW laissera de côté la batterie en noyer au profit de la toute dernière technologie de groupe motopropulseur électrique à pile à combustible. L’hydrogène est conservé dans des réservoirs situés à l’intérieur du SUV.
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Il est également fait référence à la cinquième génération de piles à combustible de BMW, qui lui permettrait de disposer d’une puissance continue de 400 chevaux, voire plus. Il faut moins d’une demi-minute pour remplir les réservoirs d’hydrogène, ce qui se traduit par une autonomie de 300 miles par recharge. C’est cette particularité qui fait de l’hydrogène un leader dans le domaine des véhicules électriques.
L’iX5 – le nom officiel de l’hydrogène – commencera à être produit en nombre limité d’ici la fin de l’année 2024. Dans un premier temps, BMW a l’intention de fabriquer 100 e-ICV à des fins d’essai et de démonstration. L’entreprise perçoit l’hydrogène comme une alternative aux batteries.
Le nouveau moteur à hydrogène, en détail : ce que BMW a réalisé
Les véhicules électriques à pile à hydrogène présentent plusieurs avantages majeurs par rapport aux véhicules électriques à batterie. En outre, il est possible de faire le plein d’un véhicule à hydrogène en 3 à 5 minutes seulement, comme dans le cas des véhicules à essence. Ce délai n’est pas comparable à celui du chargeur d’un véhicule électrique.
En outre, les voitures à hydrogène nécessiteront moins d’un plein, car leur autonomie avec un réservoir plein est beaucoup plus longue. L’approche du groupe BMW consiste à démontrer que son concept i Hydrogen NEXT peut rouler plus loin que la plupart des VE, soit 374 miles contre 300 miles respectivement.
En grande partie, l’hydrogène est un gaz inflammable et propulseur ayant une plus grande densité énergétique ; par conséquent, sa distribution est similaire à celle des autres carburants sous forme de chaînes. Contrairement aux chargeurs de VE, les stations de VE n’ont pas besoin de s’approvisionner auprès de générateurs d’hydrogène ou d’hydrolyseurs, ce qui facilite le processus d’installation des distributeurs d’hydrogène.
La vitesse de remplissage, l’autonomie et la disponibilité de l’hydrogène pratique sont les principaux avantages de ce carburant, car ils constituent une alternative respectueuse de l’environnement. La version de transfert d’une voiture à hydrogène se fait en douceur car elle nécessite moins de temps pour la recharge que le cycle nécessaire pour recharger un véhicule électrique.
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BMW doit relever un défi : prêter attention à ce problème presque résolu
Les véhicules à pile à hydrogène sont confrontés à deux problèmes communs : le coût élevé de la production d’hydrogène et l’absence d’infrastructure de ravitaillement. La majorité de l’hydrogène est obtenue à partir du gaz naturel par le processus de reformation du méthane à la vapeur.
Cette étape est d’un coût prohibitif, ce qui fait que l’hydrogène coûte entre 5 et 10 dollars. À titre de comparaison, les coûts de mesure des combustibles fossiles varient de 3 à 4 dollars. Le facteur le plus important qui empêche les voitures à hydrogène de s’imposer face aux véhicules à moteur à combustion interne est sans aucun doute l’absence de production d’hydrogène à un prix abordable.
Il est clair que ce moteur à hydrogène constituera une étape historique dans la mobilité durable, non seulement aux États-Unis mais aussi dans le reste du monde. Les constructeurs automobiles ont décidé de se retirer du développement des VE, avec des marques qui les quittent définitivement. Tesla fera-t-elle de même ? Elon Musk est peut-être trop fier pour revenir sur ses paroles.
